Toutes resemblances avec des personnages existants ou ayant existés sont totalement fortuites

Chronique du body-pump 3  

Implants

J’étais avec Stan et l’on sortait du club après notre cours de Body pump du dimanche matin.
Elle me suivait de quelques pas.
Je m’apprêtai à partir, quand de l’autre côté de la porte vitrée se présenta une magnifique femme à la poitrine opulente et au décolleté impressionnant.
Je m’empressai de lui ouvrir la porte, lui fit un grand sourire et la suivis des yeux pour laisser le battant se refermer sur le nez de mon amie.
Outrée de ma goujaterie elle me foudroya du regard en grommelant :
-Les mecs tous les mêmes, une poufiasse aux gros lolos et plus personne n’existe.
Réalisant mon impair je me retournai vers Stan en bredouillant une excuse.
Furieuse, elle me répondit :
-Tu sais Pierre, ce genre de fille siliconée n’a aucun intérêt, elle n’arrive pas à la cheville d’une femme élégante, stylée, distinguée aux jambes de gazelle comme moi.
Tout en m’affirmant cela, elle remonta légèrement sa jupe pour dévoiler l’une de ses gambettes.
Mais, me rendant compte que l’autre fille s’était accoudée au comptoir et dévoilait un peu plus de ses magnifiques atours, je fis peu attention aux galbes parfait de ses mollets et n’eus pas la réaction admirative qu’elle escomptait.
Elle partit en claquant des talons et referma la portière de sa voiture en hurlant :
-Débile, idiot, je te déteste !!!!


On était dimanche matin, vous le savez maintenant, c’est le jour du body pump.
J’avais envoyé un message à Stan l’avertissant que je serai certainement un peu en retard et qu’elle devrait elle-même installer son matériel et si possible réserver une place à côté d’elle.
Il n’y eut aucune réponse à mon message.
Indication évidente qu’elle était toujours fâchée.
J’arrivai donc à peine dix minutes avant le cours et après m’être changé, je me précipitai dans la salle où je fus surpris de voir que toutes les filles étaient au fond, tandis que devant, une foultitude inhabituelle d’hommes, des musclors aux épaules de catcheurs entouraient ma petite Stan.
Elle frétillait de bonheur et distribuait sa carte de visite, en promettant un rendez-vous galant à tous ses prétendants.

Un Step avait été laissé à l’abandon au fond gauche de la salle et c’est en m’y rendant la mine triste que je compris l’attirance soudaine qui motivait tous les hommes.

Stan arborait une énorme poitrine qui se balançait à chacun de ses mouvements.
Sonia qui n’était pas loin de moi m’affirma :
-Elle s’est fait siliconer en début de semaine par le fameux docteur Bigboobs, ce chirurgien esthétique tant courut à Genève !
Je dois le dire le résultat était impressionnant et même très alléchant.
De loin Stan me toisa du regard et me tira la langue.
Jordy calma l’assemblée des mâles en entamant sont fameux chant de début de cours « Dur dur d’être bébé… »
C’est les squats qui comme à l’habitude démarrèrent la séance.
Quatre des plus beaux spécimens masculin aidèrent Stan à poser la barre sur ses épaules et l’entrainement commença.
Que dire, de mon angle de vue.
Il était parfait pour admirer l’anatomie de mon amie, je n’arrivais d’ailleurs pas à me concentrer, chaque « up and down » étaient de nature à exciter un Saint, et, l’écume aux lèvres, j’avais comme tous les hommes d’ailleurs, du mal à garder la platitude de mon short au repos.
A la fin de l’exercice les mêmes bellâtres s’empressèrent autour de la belle.
Puis ce fut la séance des développés couchés, dos sur le step.
Ses proéminences étaient toujours aussi ostentatoires et j’eus un véritable torticolis à la regarder du loin de ma position.
Puis Jordy nous intima de laisser la barre descendre jusqu’à la poitrine pour pouvoir ainsi obtenir un meilleur résultat.
C’est à cet instant que le problème survint.
Prise dans ses habitudes sportives Stan laissa descendre la barre au niveau dont elle avait l’habitude et l’on entendit deux explosions.
Tous les hommes réagir et s’exprimèrent étrangement dans une voix de castra portée par les aigues :
-Mais ses seins ont explosé !
-La pauvre elle va mourir !
-Il faut appeler de l’aide !
Puis Jordy, pris d’une intonation de cantatrice calma l’assemblée :
-Du calme, ce n’est pas un attentat !

En fait, Stan avait simplement rempli son bodysuit de deux énormes baudruches surgonflées.

Morte de honte, la pauvre petite partit en courant tout en criant d’une voix stridente aux intonations suraiguës :
-J’n’aurais pas dû les gonfler à l’hélium, c’est trop fragile !
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Quinze jours que je n’avais pas vu Stan au cours.
J’étais triste, il fallait que je la réconforte.

Un soir je lui envoyais ce message :
-Stan, tu es magnifique comme tu es, aucune body pumpeuse ne peut égaler ta beauté, tu es divine, belle comme le jour. Puis je continuais avec une foultitude de compliments élogieux et réconfortants.

Elle me répondit timidement :
-Oui Pierre, merci pour tes mots qui excellent de justesse et de vérité. Je suis tout à fait d’accord avec toi, pourquoi voudrais-je améliorer ma perfection. Bien que… Tout de même… J’ai décidé de recourir à la chirurgie esthétique.
-Oh non pas ça ! Lui répondis-je affolé, tu n’en as pas besoin !

Je vis alors, qu’elle commençait à rédiger un message, quand, soudain, elle coupa brutalement son téléphone en me laissant dans la plus grande expectative.
Tout cela en fait est de ma faute. La pauvre avait décidé de subir une chirurgie immonde qu’elle regretterait j’en suis certain !

Le cours de ma nuit fut tourmenté de cauchemars horribles où je la voyais pousser une brouette devant elle.
Brouette qui supportait ses mamelles monstrueuses.
Oh non ! Non ! Nooooon !
Les yeux exorbités je me réveillai en sursaut.

C’est au petit matin, mort de fatigue de ma nuit de cauchemars, que je décidai à lui écrire.
-S’il te plaît Stan, ne va pas voir Docteur Bigboobs, tu n’en as vraiment pas besoin !
- ??????
Des points d’interrogations arrivèrent comme réponse.
Puis elle continua !
-Mais Pierre ce n’est pas Docteur Bigboobs que je veux aller voir !
Mais.
Docteur.
BIGLIPS !

Vive le body pump


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