Pour info : Cette histoire est totalement fantaisiste, rien de véridique, juste l'une de mes espiègleries.
Une journée à la plage de l’O.N.U.
Samedi venté et ensoleillé.
J’étais à la fenêtre de ma chambre, humant les volutes de fumée que diffusait la barraque à poulets gras du marché, ruminant ma solitude en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire pendant cette journée quand un whatsapp teinta sur mon portable.
« Papa nous allons à la plage de l’O.N.U. ! Veux -tu venir avec nous ! ».
« Bon je ne sais pas… J’ai beaucoup de choses prévues… Peut-être… ».
Deux minutes plus tard j’étais dans ma magnifique Ford Focus, à la coupe moderne et futuriste, à mille lieux de ces engins hors de prix au design année cinquante.
Direction Genève !
Je m’arrêtais pour prendre Caroline et Gjergji et l’entrée de la plage de l’O.N.U. se trouva rapidement devant mes yeux admiratifs.
J’allais faire des envieux !
A l’entrée de la plage, un gentleman en costume de gala ouvrait les portières arrière d’une lignée de voitures de maître qui se suivaient à la queue leu leu, laissant apparaitre des Onusiens à l’air guindé. Mon automobile qui avait fière allure, intégra le parking privé de l’endroit et je la logeai entre une Maserati jaune et une Porsche carrera d’un gris métallique.
Au portail. Les enfants passèrent en premier montrant leurs accréditations et tout en donnant un billet de cinquante francs au préposé lui indiquèrent :
-Nous invitons Monsieur notre père !
-Bonjour Monsieur ravi de vous avoir parmi nous !
-Merci Monsieur répondis-je l’air intimidé !
-Papa ! Me chuchota Caroline à l’oreille, ne t’adresse pas ainsi au menu personnel ! Alors elle prit la relève.
-Merci mon brave !
Il nous fit une courbette, Gjergji sortit son portefeuille gonflé de billets de mille, en extirpa un plus petit de cent Euros en ajoutant.
-Mon brave, s’il vous plaît apportez une coupe de champagne à nos chaises longues.
Puis.
Après quelques secondes de réflexions il retira une deuxième coupure de deux cents Francs en ajoutant. Et une petite boite de caviar, du Beluga s’il vous plaît. C’est mon préféré.
Les chaises longues nous attendaient à leur spot préféré, recouvertes d’une immense serviette au blanc éclatant où un peignoir digne d’un cinq étoiles reposait en son milieu.
Allongé sur mon trône de confort, je jubilais de cette vie de luxe et volupté.
Caroline murmura à Gjergji qu’il faisait un peu chaud et qu’elle aimerait avoir un parasol, pour l’abriter du soleil.
Bizarrement au lieu de claquer des doigts pour appeler du personnel, Gjergji se leva et alla lui-même chercher les ustensiles qui permettraient de nous abriter.
-J’ai besoin de faire un peu d’exercice aujourd’hui ! Nous dit-il.
Il revint quelques minutes plus tard les bras chargés par son futur ouvrage.
Il commença à enfoncer le tube support dans le sol revêche, certainement trop sec et caillouteux.
Un homme vêtu de blanc arriva en courant.
-Monsieur laissez-moi faire, vous allez vous blesser !
Gjergji le regarda d’un air méchant, vexé par cette remarque malvenue.
-Je m’en occupe !
Au bout de cinq minutes son travail difficile n’était toujours pas terminé.
-Je vais chercher un marteau ça sera plus facile !
-Ok chérie rétorqua Caroline, avec papa on va sur la jetée, tu nous rejoints quand tu auras terminé.
La jetée de l’O.N.U. ça c’est quelque chose !
Une armada de serviteurs vous attend pour vous proposer un paddle-board, un tour de wakesurf, une planche à voile, un Pédalo…
Enfin tous les services indispensables pour apprécier une belle journée au bord de l’eau.
Le promontoire qui flottait sur une faible houle, reçut nos séants réconfortés par de petits coussinets que nous confia une employée à la poitrine voluptueuse.
En se penchant vers moi elle me dit :
-Monsieur est ce que la couleur jaune vous plaît, est ce que l’épaisseur vous semble suffisante.
Mon regard fixé sur l’échancrure de son corsage ne me permit que quelques balbutiements d’acquiescements polis.
Puis quand elle se releva j’eu la géniale idée de dire :
-En fait, j’en préfèrerais un de couleur rouge.
Et alors la vision enchanteresse se réitéra une fois de plus devant mes yeux émerveillés.
Au loin, à l’extérieur de l’enceinte de ce domaine international, une avancée sur le lac permettait aux badauds de passage d’avoir une vision découverte de notre plage de rêves.
Nombre d’entre eux, le regard plaqué derrière de grosses jumelles nous regardaient avec envi. Certains nous faisaient des signes de la main et des coucous d’amitié.
Je m’apprêtais à leurs répondre quand ma fille m’arrêta brusquement.
-Mais papa, ne les regarde pas, se sont de petites gens. Regarde, il y en a même certains d’entre eux qui mangent des sandwichs au jambon !
D’ailleurs sans que l’on demande quoi que ce soit, on posa près de nous une petite table recouverte d’une serviette rose au sigle des Nations Unis avec un florilège de goodies appétissantes et d’une coupe de champagne glacé qui scintillait d’une évanescence de milliers de bulles bien sympathiques.
Le temps passa agréablement.
J’eus avec ma fille une longue discussion sur son travail, sur sa qualité de future mère de famille, sa vie, en échangeant tous ses secrets de complicité que j’aime partager avec tous mes enfants.
Une bonne heure et demie s’était écoulée sur nos bavardages quand Caroline s’interrogea :
-Mais où est Gjergji.
Nos regards se tournèrent en direction de nos chaises longues, pour nous apercevoir que le pauvre homme bataillait toujours avec l’installation de notre parasol.
Alors on s’est regardé avec Caroline on a haussé des épaules en même temps puis l’on a continué notre conversation qui, pour moi fut doublement intéressante considérant que la naïade à grosse poitrine était dans ma ligne de mire, à quatre pattes, entrain de nettoyer une tache de Ketchup qui souillait le ponton.
Vers midi trente, nous sommes retournés à nos chaises longue, Gjergji tout sourire nous montra le parasol fièrement posé à la place idéal :
-J’ai eu du mal, mais j’y suis arrivé !
-Mais tu t’es fait mal ?
Ces mains étaient entourées de bandelettes sanguinolentes.
-Non rien du tout, juste quelques petites coupures !
Alors nous avons profité de cette ombre salvatrice, mais après moins de dix minutes Caroline nous dit :
-Moi j’ai un peu faim !
L’ordre d’une femme enceinte n’étant pas contestable. Le chemin du restaurant de la plage fut pris sans la moindre protestation, avec seulement ce murmure de Gjergji que moi seul put entendre :
-Moi qui m’suis donné tant de mal, tout ça pour dix minutes, j’espère qu’on ne va pas nous le piquer !
Le restaurant était magnifique, placé au bord du lac sur un tapis de marbre de carrare.
Une table admirablement agencée nous attendait.
-C’est Monsieur Larégnier un chef 3 étoiles qui est le cuisinier aujourd’hui ! Nous dit le sommelier.
La carte des menus nous fut présentée.
J’allais proposer de les inviter quand mes yeux s’accrochèrent à la liste de prix.
Le plat le moins cher. « Cèpes de foie gras à la sauce Landaise » fleurtait avec les deux cents francs.
Je ne parle pas des entrées et desserts dont les prix s’envolaient au firmament.
Ma fille voyant mon visage pâlir me dit :
-Papa c’est moi qui vous invite, ça me fait plaisir !
-Oh non, oh non, oh non, enfin… Je ne veux pas te contrarier. Alors pour cette fois c’est ok, mais la semaine prochaine je vous invite dans ce bon restaurant à l’angle de chez vous. Comment s’appelle-t-il d’ailleurs.
-« Chez ma cousine » Papa, oui alors c’est d’accord ! Me dit-elle avec un brin de sourire qui amusa son expression.
Alors je dois vous dire, j’ai un peu honte.
J’ai choisi ce qu’il y avait de mieux « Saint pierre en bouillon galanga. Saints Jacques Rossini. Et en dessert la crème d’avocat à la vanille, avec son sorbet oseille et rhubarbe ». Bien entendu, une bouteille de Saint Emilion grand cru fut la boisson obligée.
Repus nous sommes retournés à nos serviette.
Gjergji pâli, le parasol n’était plus là.
Un homme arriva rapidement à nos côtés tenant par la main un petit garçon, un bambin d’à peine huit ans.
- Monsieur excusez-nous, on croyait que vous étiez parti. Puis il tapota la tête de son fils. C’est mon petit Louis qui l’a subtilisé et il est venu le planter près de nos chaises ! iI est tellement coquin celui-là, on l’avait pourtant à peine perdu des yeux plus de cinq minutes.
-ça ne fait rien dit Caroline, de toutes façons on rentre, je me sens fatiguée…
Depuis cette journée mémorable. Ma vie ne me semble plus vraiment aussi géniale.
Ma sortie restaurant mensuelle chez Jojo la frite, celle que je pensais être particulièrement unique, n’a plus la même saveur. Ce billet de 20 euros que je donnais au boulanger pour acheter mon pain en lui disant « Excusez-moi, une fois de plus je n’ai pas de petite monnaie ! » à un air tout à fait désuet.
Et je ne fais plus rugir les magnifiques 6 cv de Ford Focus avec tout autant de plaisir.
Il me reste tout de même cette fierté.
Ce souvenir unique
Celui d’avoir vécu une toute petite journée dans la cour des grands.
Vive la plage de l’O.N.U.
Une journée à la plage de l’O.N.U.
Samedi venté et ensoleillé.
J’étais à la fenêtre de ma chambre, humant les volutes de fumée que diffusait la barraque à poulets gras du marché, ruminant ma solitude en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire pendant cette journée quand un whatsapp teinta sur mon portable.
« Papa nous allons à la plage de l’O.N.U. ! Veux -tu venir avec nous ! ».
« Bon je ne sais pas… J’ai beaucoup de choses prévues… Peut-être… ».
Deux minutes plus tard j’étais dans ma magnifique Ford Focus, à la coupe moderne et futuriste, à mille lieux de ces engins hors de prix au design année cinquante.
Direction Genève !
Je m’arrêtais pour prendre Caroline et Gjergji et l’entrée de la plage de l’O.N.U. se trouva rapidement devant mes yeux admiratifs.
J’allais faire des envieux !
A l’entrée de la plage, un gentleman en costume de gala ouvrait les portières arrière d’une lignée de voitures de maître qui se suivaient à la queue leu leu, laissant apparaitre des Onusiens à l’air guindé. Mon automobile qui avait fière allure, intégra le parking privé de l’endroit et je la logeai entre une Maserati jaune et une Porsche carrera d’un gris métallique.
Au portail. Les enfants passèrent en premier montrant leurs accréditations et tout en donnant un billet de cinquante francs au préposé lui indiquèrent :
-Nous invitons Monsieur notre père !
-Bonjour Monsieur ravi de vous avoir parmi nous !
-Merci Monsieur répondis-je l’air intimidé !
-Papa ! Me chuchota Caroline à l’oreille, ne t’adresse pas ainsi au menu personnel ! Alors elle prit la relève.
-Merci mon brave !
Il nous fit une courbette, Gjergji sortit son portefeuille gonflé de billets de mille, en extirpa un plus petit de cent Euros en ajoutant.
-Mon brave, s’il vous plaît apportez une coupe de champagne à nos chaises longues.
Puis.
Après quelques secondes de réflexions il retira une deuxième coupure de deux cents Francs en ajoutant. Et une petite boite de caviar, du Beluga s’il vous plaît. C’est mon préféré.
Les chaises longues nous attendaient à leur spot préféré, recouvertes d’une immense serviette au blanc éclatant où un peignoir digne d’un cinq étoiles reposait en son milieu.
Allongé sur mon trône de confort, je jubilais de cette vie de luxe et volupté.
Caroline murmura à Gjergji qu’il faisait un peu chaud et qu’elle aimerait avoir un parasol, pour l’abriter du soleil.
Bizarrement au lieu de claquer des doigts pour appeler du personnel, Gjergji se leva et alla lui-même chercher les ustensiles qui permettraient de nous abriter.
-J’ai besoin de faire un peu d’exercice aujourd’hui ! Nous dit-il.
Il revint quelques minutes plus tard les bras chargés par son futur ouvrage.
Il commença à enfoncer le tube support dans le sol revêche, certainement trop sec et caillouteux.
Un homme vêtu de blanc arriva en courant.
-Monsieur laissez-moi faire, vous allez vous blesser !
Gjergji le regarda d’un air méchant, vexé par cette remarque malvenue.
-Je m’en occupe !
Au bout de cinq minutes son travail difficile n’était toujours pas terminé.
-Je vais chercher un marteau ça sera plus facile !
-Ok chérie rétorqua Caroline, avec papa on va sur la jetée, tu nous rejoints quand tu auras terminé.
La jetée de l’O.N.U. ça c’est quelque chose !
Une armada de serviteurs vous attend pour vous proposer un paddle-board, un tour de wakesurf, une planche à voile, un Pédalo…
Enfin tous les services indispensables pour apprécier une belle journée au bord de l’eau.
Le promontoire qui flottait sur une faible houle, reçut nos séants réconfortés par de petits coussinets que nous confia une employée à la poitrine voluptueuse.
En se penchant vers moi elle me dit :
-Monsieur est ce que la couleur jaune vous plaît, est ce que l’épaisseur vous semble suffisante.
Mon regard fixé sur l’échancrure de son corsage ne me permit que quelques balbutiements d’acquiescements polis.
Puis quand elle se releva j’eu la géniale idée de dire :
-En fait, j’en préfèrerais un de couleur rouge.
Et alors la vision enchanteresse se réitéra une fois de plus devant mes yeux émerveillés.
Au loin, à l’extérieur de l’enceinte de ce domaine international, une avancée sur le lac permettait aux badauds de passage d’avoir une vision découverte de notre plage de rêves.
Nombre d’entre eux, le regard plaqué derrière de grosses jumelles nous regardaient avec envi. Certains nous faisaient des signes de la main et des coucous d’amitié.
Je m’apprêtais à leurs répondre quand ma fille m’arrêta brusquement.
-Mais papa, ne les regarde pas, se sont de petites gens. Regarde, il y en a même certains d’entre eux qui mangent des sandwichs au jambon !
D’ailleurs sans que l’on demande quoi que ce soit, on posa près de nous une petite table recouverte d’une serviette rose au sigle des Nations Unis avec un florilège de goodies appétissantes et d’une coupe de champagne glacé qui scintillait d’une évanescence de milliers de bulles bien sympathiques.
Le temps passa agréablement.
J’eus avec ma fille une longue discussion sur son travail, sur sa qualité de future mère de famille, sa vie, en échangeant tous ses secrets de complicité que j’aime partager avec tous mes enfants.
Une bonne heure et demie s’était écoulée sur nos bavardages quand Caroline s’interrogea :
-Mais où est Gjergji.
Nos regards se tournèrent en direction de nos chaises longues, pour nous apercevoir que le pauvre homme bataillait toujours avec l’installation de notre parasol.
Alors on s’est regardé avec Caroline on a haussé des épaules en même temps puis l’on a continué notre conversation qui, pour moi fut doublement intéressante considérant que la naïade à grosse poitrine était dans ma ligne de mire, à quatre pattes, entrain de nettoyer une tache de Ketchup qui souillait le ponton.
Vers midi trente, nous sommes retournés à nos chaises longue, Gjergji tout sourire nous montra le parasol fièrement posé à la place idéal :
-J’ai eu du mal, mais j’y suis arrivé !
-Mais tu t’es fait mal ?
Ces mains étaient entourées de bandelettes sanguinolentes.
-Non rien du tout, juste quelques petites coupures !
Alors nous avons profité de cette ombre salvatrice, mais après moins de dix minutes Caroline nous dit :
-Moi j’ai un peu faim !
L’ordre d’une femme enceinte n’étant pas contestable. Le chemin du restaurant de la plage fut pris sans la moindre protestation, avec seulement ce murmure de Gjergji que moi seul put entendre :
-Moi qui m’suis donné tant de mal, tout ça pour dix minutes, j’espère qu’on ne va pas nous le piquer !
Le restaurant était magnifique, placé au bord du lac sur un tapis de marbre de carrare.
Une table admirablement agencée nous attendait.
-C’est Monsieur Larégnier un chef 3 étoiles qui est le cuisinier aujourd’hui ! Nous dit le sommelier.
La carte des menus nous fut présentée.
J’allais proposer de les inviter quand mes yeux s’accrochèrent à la liste de prix.
Le plat le moins cher. « Cèpes de foie gras à la sauce Landaise » fleurtait avec les deux cents francs.
Je ne parle pas des entrées et desserts dont les prix s’envolaient au firmament.
Ma fille voyant mon visage pâlir me dit :
-Papa c’est moi qui vous invite, ça me fait plaisir !
-Oh non, oh non, oh non, enfin… Je ne veux pas te contrarier. Alors pour cette fois c’est ok, mais la semaine prochaine je vous invite dans ce bon restaurant à l’angle de chez vous. Comment s’appelle-t-il d’ailleurs.
-« Chez ma cousine » Papa, oui alors c’est d’accord ! Me dit-elle avec un brin de sourire qui amusa son expression.
Alors je dois vous dire, j’ai un peu honte.
J’ai choisi ce qu’il y avait de mieux « Saint pierre en bouillon galanga. Saints Jacques Rossini. Et en dessert la crème d’avocat à la vanille, avec son sorbet oseille et rhubarbe ». Bien entendu, une bouteille de Saint Emilion grand cru fut la boisson obligée.
Repus nous sommes retournés à nos serviette.
Gjergji pâli, le parasol n’était plus là.
Un homme arriva rapidement à nos côtés tenant par la main un petit garçon, un bambin d’à peine huit ans.
- Monsieur excusez-nous, on croyait que vous étiez parti. Puis il tapota la tête de son fils. C’est mon petit Louis qui l’a subtilisé et il est venu le planter près de nos chaises ! iI est tellement coquin celui-là, on l’avait pourtant à peine perdu des yeux plus de cinq minutes.
-ça ne fait rien dit Caroline, de toutes façons on rentre, je me sens fatiguée…
Depuis cette journée mémorable. Ma vie ne me semble plus vraiment aussi géniale.
Ma sortie restaurant mensuelle chez Jojo la frite, celle que je pensais être particulièrement unique, n’a plus la même saveur. Ce billet de 20 euros que je donnais au boulanger pour acheter mon pain en lui disant « Excusez-moi, une fois de plus je n’ai pas de petite monnaie ! » à un air tout à fait désuet.
Et je ne fais plus rugir les magnifiques 6 cv de Ford Focus avec tout autant de plaisir.
Il me reste tout de même cette fierté.
Ce souvenir unique
Celui d’avoir vécu une toute petite journée dans la cour des grands.
Vive la plage de l’O.N.U.