Une histoire à raconter le soir à vos enfants pour les faire dormir

Pipouf fait de la luge        viagex.com

Pipouf est très énervé. La voiture de sa maman l'emmène à vive allure au sommet de la montagne où il reste juste assez de neige pour faire une bonne partie de luge. Il a avec lui son copain René avec sa maman.
Arrivés sur le parking, nos deux amis sortent du véhicule en criant et rigolant.

-Enfin nous y sommes! s'exclament-ils à l'unisson.

Les deux luges sont rapidement extirpées du coffre, et prêtes à l'emploi.
Avant de les laisser partir jouer sur la piste, les mamans donnent les conseils d'usages.

-Ne vous poussez pas, attention aux autres enfants, ne descendez pas top vite.

Les deux garçons n'ont bien entendu rien écouté.

Il répliquent : 

-Ok maman ! Et les voilà partis pour une partie de rigolade sur la neige.

Et ils glissent très vite sur la pente, se poussent, renversent d'autres enfants et lancent une grosse boule de neige sur la tête d'une petite fille qui s'enfuie en criant.

-AH, ah, on l'a bien eu celle là !

Pipouf a tout de même un peu honte, mais chaque fois qu'il est avec son copain René (le petit diable de sa classe), il ne peut pas s'empêcher de faire des bêtises. Ce que nos deux compères ne savent pas, c'est que la petite fille qu'ils avaient embêtée, avait trois grands frères de plus de douze ans.

-Eh vous, les gamins!

Trois gaillards plus costauds que nos deux farceurs, arrivent dans leur direction.

-On va vous montrer, ce que l'on fait à ceux qui ennuient notre petite sœur!

Pipouf et René sautent sur leur luge et dévalent la pente comme des flèches. Derrière eux les cris de leur poursuivants les effraient. Ils abordent le virage d'arrivée beaucoup trop vite et patatras... ils se retrouvent tout les deux accrochés dans un buisson épineux.

-Haie, Ouille, ça me pique!!!

Leurs trois ennemis les regardent se débattre dans ce buisson de ronce.

-Bien fait pour vous, sales morveux, lâchent-ils avant de continuer leur chemin.

Après de nombreux efforts, Pipouf et René arrivent à se sortir de leur piège.
Leurs mains et leurs figures sont égratignées, leurs vêtements font peine à voir. 

En loque et tête basse, ils retournent vers leurs mamans.
Et, devinez ce qui arriva ? 

Et bien oui, comme chaque fois qu'ils font des bêtises, ils furent privés de dessert et copièrent cent fois, "Je dois obéir à ma maman"...