Je voulais acheter son cœur

Le flot d'un ruisseau orné de mille perles,
Ne peut outrepasser sa beauté éternelle.
Toutes les volutes d'une rivière de diamants,
Semblent blêmes devant ses yeux troublants.

Je m'étais emballé pour cette demoiselle
Espérant qu'un jour elle devienne ma belle.
Qu'enfin sur moi son assentiment se pose
Pour écrire à deux le plaisant d'une prose.

Un vaste bouquet aux splendides coloris,
Magnifiera la grâce de son charme épanoui.
L'offrande d'un auguste parterre de fleurs,
Pour porter ses pas aux élans enchanteurs

Elle n'a pas accepté de croiser mon regard
Justifié qu'elle n'appréciait que ce qui était rare.
Chaviré son esquisse sur des plages austères
En me citant des raisons aux  propos délétères

Des pérégrinations aux senteurs idylliques,
Une belle demeure aux dimensions magiques.
L’apothéose du gout pour uniques délices,
Satin, pour recevoir le moindre de ses caprices.

Elle a fermé les yeux devant toutes ses splendeurs
M'a fait réaliser qu'elle désirait un auguste ailleurs.
Me laissant comme souvenir sa silhouette frêle
Qui s'envola au loin, simple bruissement d'ailes.